mercredi 19 janvier 2011

Imaginaires

Comment oublier ses premiers amours ? Cela semble impossible et c'est pour cette raison que j'ai décidé de créer une nouvelle catégories intitulée "Imaginaires", regroupant plusieurs genres littéraires souvent injustement méprisés, mais que les amateurs aiment regrouper dans une bibliothèque à part : la science-fiction, le fantastique et la fantasy. Ces trois nominations ne révèlent d'ailleurs pas les infinies possibilités que contiennent l'heroic fantasy, la low fantasy la world fantasy, l'urban faërie, la space fantasy, la science-fantasy, l'uchronie, la hard science-fiction, le steampunk, le cyberpunk, sans oublier l'âge d'or de la science-fiction, la mythologie, la légende, le "merveilleux" médiéval et les milliers d'auteurs particuliers que l'on peut rattacher à ces courants pour le moins hétéroclites. Cette liste non exhaustive de subdivisions arbitraires, aussi nombreuses que peut en connaitre le heavy métal (symphonique, black, white...) n'a pas pour vocation de faire peur mais de montrer toutes les différences qu'il peut y avoir entre Homère et Robin Hobb, d'Isaac Asimov à Harry Potter en passant par l'incontournable J.R.R Tolkien. Alors pourquoi cette littérature garde-t-elle encore (en France en particulier) cette images de lectures pour adolescents attardés ? Pourquoi pour l’Éducation Nationale (par ailleurs relativement aveugle à tout ce qui n'est pas mort et Français, oui monsieur !), en dehors du Horla de Maupassant point de salut ? Le sujet a déjà été maintes fois traité en profondeur, aussi me contenterais-je de répondre que pour certaines personnes, l'élévation d'une culture officielle rassure ("Je ne suis pas inculte, j'ai lu une fois Bel-Ami dans ma vie"). Cela dit il est évident que les mentalités sont en train d'évoluer. Pour preuve Goscinny rappelait que lorsqu'il a commencé Astérix, on accusait la bande-dessinée de favoriser la délinquance.

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