lundi 6 juin 2011

Dodici racconti - Dino Buzzati


Si le titre de cet article est en italien, ce n'est pas par hasard, car il s'agit en effet du premier livre que j'ai réussi à finir, dans sa langue originale autre que le français. Pour cela j'ai tout de même choisi une édition bilingue, où sont juxtaposés, sur la page de gauche, le texte en italien, et sur celle de droite, sa traduction en français. Je conseille à tout ceux qui se sont déjà découragés comme moi, sur des livres aussi facile que Harry Potter, d'essayer cette solution, qui permet aux perfectionnistes de saisir tout le texte sans avoir à chercher sans arrêt dans le dictionnaire. En plus de fournir la traduction, les éditions Pocket insèrent à chaque page une série de notes, qui permettent d'expliquer l'emploi de tel ou tel terme, comme par exemple la présence d'un subjonctif ou une expression idiomatique. Dino Buzzati, l'un des auteurs les plus renommés de la littérature italienne, utilisateur d'un style facilement abordable et spécialiste de la nouvelle courte, semblait prédestiné à ce genre d'exercice. Les nouvelles choisies, proches du fantastique et souvent ironiques, sont d'ailleurs très représentatives de cet écrivain. Elles ont été probablement piochées dans différents ouvrages, car les deux dernière ("L'ubiquiste" et "L'oeuf"), font partie de son imposant recueil "Le K" que je conseille à tous. Au final très bonne expérience que de lire une œuvre étrangère "dans le texte", que je compte d'ailleurs reproduire.

Pas de note parce qu'il ne s'agit pas d'un ensemble organisé par l'auteur et parce que j'ai la flemme.

1 commentaire:

  1. Eh oui ! Lire dans le texte, c'est tout de même chouette ! Je ne pratique cela qu'avec l'anglais, mais ça ouvre déjà une part conséquente de la littérature mondiale. Je commençais aussi en espagnol, mais comme j'ai arrêté les cours et tout, j'ai bien perdu et j'en serais aujourd'hui incapable.
    Un petit Buzzati fait toujours plaisir, c'est sûr. A consommer sans modération !

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