Pour certains la science-fiction est censée surprendre, déranger, remettre en cause les certitudes du lecteur. Et pourtant dès les premières lignes, l'amateur de cette littérature se retrouve en terrain connu. Cette façon de penser d'un intellectuel occidental. Cette identification du lecteur au personnage principal, lui-même souvent reflet de l'auteur. Ce style classique est typique des écrits d'Asimov, de Simak et de la plupart des écrivains américains des années 50 qui ont fait école. Ce goût pour le questionnement, la spéculation. Ces thématiques qui reviennent, toujours les mêmes et le dénouement qui arrive malgré tout à surprendre grâce à une "idée" sur laquelle est construite l'histoire. La première nouvelle, qui fait plus de la moitié de ce recueil homonyme est une belle représentante de cette tradition, bien qu'elle ait été écrite par un italien à la fin des années 70. Un vaisseau à quitté la Terre voici plusieurs génération pour atteindre une autre planète vivable. Oui, mais voilà que l'un de ses passagers commence à se poser des questions. Est-ce bien la réalité ? Quels secrets cache la caste des "blancs" qui possède le pouvoir ? Divisé en deux parties, ce texte nous tient en haleine jusqu'au bout grâce à une intrigue certes assez classique mais très bien maîtrisée. Les trois suivants, légèrement moins prenants, sont tout de même très lisibles. Ils abordent tous le thème du pouvoir et mettent en scène des narrateurs en perpétuelle interrogation. Pour exprimer leur confusion l'auteur utilise parfois un style plus libre, surtout dans la dernière nouvelle.
Note : 3/5
Note : 3/5
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